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- Ce sujet contient 7 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Phil52, le il y a 4 années et 10 mois.
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21 août 2019 à 14 h 21 min #196
diabeteforumMembreL’Alimentation | L’Activité physique | La glycémie/ La glyquée |
MGC (Freestyle) | Les traitements | Les pompes à insuline
Le diabète peut être responsables de complications métaboliques aiguës caractérisées par un taux de sucre sanguin (glycémie) élevé, et un coma de type acido-cétosique ou hyperosmolaire.
Les atteintes des gros vaisseaux (macroangiopathie) sont dues à l’athérosclérose. On[Qui ?] retrouve souvent de l’angine de poitrine, voire des infarctus du myocarde passant parfois inaperçus, des accidents vasculaires cérébraux comme des accidents ischémiques et de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Il est conseillé aux diabétiques de faire un électrocardiogramme une fois par an.
Les complications des petits vaisseaux (microangiopathie) touchent :
- Les yeux : par la rétinopathie diabétique ischémique (sans formation de néo-vaisseaux) ou hémorragique (avec formation de néo-vaisseaux) pouvant entraîner cécité, microanévrisme, œdème maculaire. Il est conseillé aux diabétiques de faire un fond d’œil une fois par an ;
- Le réseau nerveux : la neuropathie diabétique est un trouble de la sensibilité épicritique et profonde parfois accompagné de douleurs neuropathiques principalement au niveau des membres inférieurs, ces troubles de la sensibilité peuvent entraîner un retard de prise en charge de plaies du pied. L’ostéoarthropathie diabétique nerveuse (OD) des chevilles et des pieds a pris le nom de « pied de Charcot ». Le diabétique ne se rend pas compte qu’il a une blessure par l’absence de stimuli douloureux, il laisse évoluer une blessure pouvant entraîner un escarre, voire un authentique mal perforant plantaire. Les diabétiques testent annuellement leur sensibilité distale avec un monofilament ;
- Les reins : la néphropathie diabétique pouvant évoluer jusqu’à l’insuffisance rénale. Différentes lésions peuvent atteindre le rein diabétique, surtout les néphropathies glomérulaires et les néphropathies vasculaires.
- Le plan cutanéo-muqueux : des difficultés de cicatrisation des plaies sous forme d’ulcères sont perçues, ces derniers sont courants chez les diabétiques atteints d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (mal perforant plantaire).
Sur le plan immunitaire, le milieu sucré profite à beaucoup d’agents infectieux telles les candidoses par une atteinte de l’immunité cellulaire. Il est associé à la maladie parodontale18,19.
Enfin, la grossesse d’une femme diabétique doit faire l’objet d’un suivi médical particulier, de façon à limiter les risques de malformations fœtales.
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7 novembre 2019 à 15 h 24 min #372
EronParticipantBonjour à tous,
Je profite de cette plateforme pour vous soumettre une problématique.
Je porte depuis quelques années un capteur de glycémie. Cependant je remarque régulièrement de grosses différences entre les valeurs indiquées par le capteur et mes glycémies capillaires, tout particulièrement dans les valeurs extrêmes ( hypo et hyper ).
Mon appareil est-il défectueux ? Ou alors les capteurs ne seraient-ils pas aussi efficaces que ce que l’on nous laisse croire ?!
D’avance merci pour vos réponses.
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12 novembre 2019 à 14 h 04 min #376
ChuckyChewParticipantC’est tout à fait normal dans le cas du capteur freestyle les valeurs hautes et basses doivent être mesurées avec un glucomètre utilisant le sang capillaire.
Faites attention Eron ! -
14 novembre 2019 à 18 h 37 min #380
TotocheParticipanteffectivement, c’est recommandé dès que le taux est inférieur à 5 ou supé à 12 de faire en capillaire….le lecteur en continue est moins précis que la glycémie au bout du doigt et non fiable dans les « extrêmes »…. donc on ne peut pas dire définitivement adieu à son bon vieux glucomètre … malheureusement…
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17 novembre 2019 à 14 h 42 min #387
philippeParticipantLe seul capteur approuvé officiellement pour prendre une décision sans contrôler en capillaire est le dexcom G6. Pour tous les autres, il peut y avoir de grandes différentes pour les glycémies élevées ou basses. Il vaut mieux contrôler les valeurs de capteur < 4 ou > 15 mmol/l. Et aussi se méfier lorsqu’on a des symptômes d’hypoglycémie et que le capteur ne le confirme pas.
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13 décembre 2019 à 13 h 27 min #449
DT1LadaParticipantActuellement j’ai le Guardian Sensor 3 et le 670G de Medtronic et je porte un CGM depuis plus que 5 ans. D’abord il faudrait trouver la bonne emplacement du CGM ou il y a une bonne circulation du liquide interstitiel. J’évites toute zone ou je risque de dormir sur le CGM car la circulation serait empêchée. Chez moi il y aussi à peu prés 30 minutes de temps de réaction entre les niveaux sanguine et interstitiel. Les hypos, en générale se déclare avec le CGM avant et si je mange ou prends du sucre la taux sanguine est en avance par le demi heure. Pendant l’effort physique le CGM est aussi en avance. La porté d’un CGM et la fonction d’arrêt automatique de la pompe m’a sauvé la vie plusieurs fois. le 670G measure le taux de glycémie tout les 5 minutes et la pompe inject de l’insuline automatique donc plus de courbe basal.
Pour les autres sensors il y a aussi l’Eversense de Senseonics qui vient d’être approuvé par le FDA pour une décision sans contrôler en capillaire.
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